Réchauffement
climatique, énergie et biodiversité
Un
petit résumé pour bien comprendre les enjeux de Copenhague
Tout
d’abord, quel est la différence entre un réchauffement naturel et un
réchauffement d’origine humaine ?
D’origine
naturelle (activité solaire en augmentation, légère modification d’orbite,
modification des courants marins (effet local) ?) le réchauffement
provoque l’augmentation de CO2 qui lui-même accroit le réchauffement. En cas
d’origine humaine, c’est la production de CO2 qui déclenche l’élévation de
température. De mémoire, dans le passé (plusieurs millions d’années), il y a eu
jusqu’à 800 ppm de CO2 dans l’atmosphère et une température plus élevée de 8 à
12°, aujourd’hui, nous sommes à 385 ppm.
En ce
moment, il y a une polémique sur l’origine du réchauffement, cependant il est
bien là et le CO2 est de notre fait. Il faut pourtant admettre que les cycles
de la terre et leurs causes sont mal connus, mais n’oublions pas qu’une période
glaciaire s’est terminée il y a 12 000 ans et que le cycle d’activité (+/- 11 ans) du soleil n’a pas démarré.
L’homme a simplement aussi oublié le plus simple : les variations
climatiques sont la règle et non l’exception : on a construit ou aménagé
où on n’aurait pas du le faire (Venise, bords de mers, …) de façon
‘définitive’.
Et le
CO2 n’est pas le seul gaz à effet de serre (GES), il y a le méthane (21 fois
plus puissant que le CO2) émis par les élevages industriels, certains gaz
industriels (CFC, PFC, SF6 de 1 000 à 21 000 fois le CO2).
Du
point de vue énergie, nous nous sommes habitués à ne plus subir de
contraintes : 20° et pas de pull en hiver, toutes les pièces chauffées.
Vouloir rouler le 14 Janvier dans les mêmes conditions que le 14 Juillet, aller
à droite et gauche pour un oui ou un non et ne plus savoir faire
Ici,
il n’est pas question de polémiquer, seulement d’envisager la situation à
l’horizon 2050-2100.
v
Si
jamais le cycle du soleil reprend, nous aurons de mauvaises surprises.
v
La
biodiversité est le meilleur facteur de régulation et d’absorption des GES,
alors dire que nous serons 9 milliards est une catastrophe en soi puisqu’on
réduira encore les espaces naturels (nous sommes 6,9 milliards fin 2009). Et
personne n’envisage l’ombre d’une solution, les tabous empêchent même de poser
le problème (en France, le système d’allocations familiales est du type
‘nataliste’ et aucun parti n’en parle)
v
Si on
ne prend pas des mesures pour rendre nos espaces plus rationnels : des
millions de gens ne pourront plus continuer à faire chaque jour 50 ou
v
Si on
ne se rend pas compte que c’est la planète qui est au centre du problème (et
non l’Homme), on continuera nos raisonnements égoïstes et on finira de
sacrifier la vie sur terre, pire que les sacrifices aztèques puisqu’on sacrifie
tout.
v
Les
riches, qui nous gouvernent de fait, pensent qu’ils s’en sortiront de toute
façon et ne feront jamais rien malgré les discours, sauf si ce n’est pas leur
argent.
Et
enfin, le plus important est de s’adapter à ce changement car, d’origine
humaine ou non, les changements sont à l’œuvre et ils ne s’arrêteront pas d’un
coup de baguette magique. Mais on oublie les milliards (€ ou $) nécessaires à
cette adaptation : migrations vers des zones hors d’eau ou plus sûres,
plus vivables. C’est sur ce point que les pays du tiers monde se battent.